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Le Grand n'Importe Quoi

10 février 2012

Bye Bye

Ca y est, j'ai pris ma décision. J'ai beaucoup réfléchi mais dans le fond, c'était le mieux à faire.

"Le grand n'importe quoi" ferme ses portes, avec un petit pincement au coeur quand même mais allez, de l'avant!

Yalla comme disait une des femmes les plus extraordinaires au monde.

Cette petite fenêtre qui au départ me donnait de l'oxygène, n'est plus en mesure de le faire. Je la voulais secrète en partie et elle ne l'est plus.

Alors pour pouvoir continuer de respirer, continuer de m'exprimer en toute liberté sans crainte d'être jugée, je déménage.

Si vous le souhaitez, vous pouvez me laisser un petit commentaire et je vous communiquerai par mail ma nouvelle adresse.

Au plaisir de vous revoir, vous toutes mes très chères qui m'accompagnez depuis le début...


Besitos a todas


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17 janvier 2012

Dos Mil Doce

Jamais trop tard pour des voeux.

De la douceur, de l'amour, des sourires et des fous rires.

Garder la foi. En soi. En eux.

Avancer.

Donner.

Aimer.

louis

 

21 décembre 2011

Gracias a la Vida


Merci à la vie qui m'a tellement donnéElle m'a donné le rire et elle m'a donné les pleursAinsi je distingue le bonheur du malheur Les deux matériaux qui constituent mon chant Et votre chant qui est le même chant Et le chant de tous qui est mon propre chant.

(dernier couplet)

 

Et merci à vous, celles qui laissent des petits mots, celles qui passent sur la pointe des pieds, celles qui m'écrivent, merci à vous toutes.

J'ai été très touchée par vos encouragements, vos pensées. Vous me soutenez depuis maintenant plus d'un an. Souvent vos mots ont fait mouche, m'ont aidée à me relever et à continuer ma route. Merci, merci, merci.

C'est vrai que souvent j'ai été tentée de fermer ce blog, trop noir, trop négatif, trop plaintif.

Mais il est tout de même ma petite bulle d'oxygène, ma fenêtre sur le monde, mon lien avec vous.

Ces derniers mois n'ont pas été très faciles. Etre la mère de trois enfants ce n'est pas facile, mais vous le savez bien n'est ce pas. Pour autant, personne n'abandonne la partie. Je dois me battre moi aussi, pour aider mon grand garçon à aller bien, à ne pas s'isoler. Il ne m'a pas été facile d'entendre ce que les médecins avaient à me dire. Je dois me battre pour aider ma fille à voir que la vie est belle (quelle ironie) et qu'elle, petite jeune fille de 14 ans, a tellement de belles choses à vivre !

Mais tout ça n'est rien, rien du tout. Certaines d'entre vous ont ou ont eu à battre des monstres tellement plus effrayants.

Alors je veux juste conclure en disant à nouveau Merci. Merci à vous, femmes dans l'ombre qui, tout en vous battant contre vos propres démons, trouvez tout de même la force et le temps pour l'altruisme.

 

Jeudi 22 décembre :

Comme vous avez raison ! Il s'agit bien d'amitié, de générosité, de partage. Je suis tellement heureuse de ne pas avoir fermé ce petit lieu. Vous me connaissez sans doute mieux que beaucoup de personnes de mon entourage. Ici c'est chez moi, je suis moi, avec vous.

Je vous embrasse toutes très fort.

Passez de belles et douces fêtes avec ceux que vous aimez!

 

29 novembre 2011

Le Grand n'Importe Quoi

Cet endroit n'a jamais aussi bien porté son nom. Il est le reflet parfait de ce qu'est ma vie depuis pas mal de temps déjà.

Et ça ne va pas aller en s'améliorant.

Continuer ou pas? Je me suis posé mille fois la question.

Que dire ici sans tomber dans le déballage? Comment expliquer?

Ma vie fout le camp voilà. Tout ce en quoi je croyais s'effondre. Mes rêves étaient stupides, aussi stupides que moi. Irréalisables pour moi. Pas pour moi tout bêtement.

Alors je ramasse les morceaux de moi et je m'en vais.

Tourner la page, cette page qui pèse je ne sais combien de milliers de tonnes. Trop lourde, et pourtant je dois la tourner.

Derrière il y a une page blanche. Ou presque.

 

26 juillet 2011

Luigi l'Amoroso

C'était vendredi, le 22. A cinq heures du matin. Il ne fait pas encore ses nuits ce coquin, et justement, le 22 à cinq heures du matin il était dans mes bras, il tétait paisiblement.

Le vendredi 22 juillet à cinq heures du matin plus quelques minutes, Louis a eu 9 mois. Dans la pénombre de ma chambre, j'ai caressé ses cheveux si doux. Une vague de tristesse et de bonheur m'a envahie. Je n'ai pas pu retenir mes larmes. Mon petit garçon grandit.

9mois

L'an dernier à cette même date, j'étais en pleins tourments. J'étais rongée par les doutes, torturée par ces angoisses qui me tenaient éveillée, souvent jusqu'à bien plus tard que cinq heures du matin.

Il y a un an j'avais peur. De lui, pour lui. Aujourd'hui, je puise en lui tellement de force. Je tremble encore, je l'avoue. Mais quand je le tiens dans mes bras à cinq heures du matin, quand j'enfouis mon visage dans son petit cou, quand je me penche vers lui pour entendre sa respiration, alors je me sens la plus chanceuse du monde.

Parce qu'il m'a choisie pour venir à la vie. Parce qu'il a fait de moi sa mère. Parce qu'il me montre quotidiennement que tout ce que nous avons vécu ensemble en valait la peine.

photo

J'ai grandi moi aussi, un peu, grâce à lui. Il me rend meilleure, je crois.

Chaque jour qui passe il me ravit de ses sourires. Louis est un bébé heureux. Les médecins me le disent tous. Et j'ai décidé de les croire, sans retenue.

luigi 6-pola01

Oui, il y a un an, nous avons vécu l'enfer Louis et moi. Mais ce soir il est là, totalement abandonné aux bras de Morphée. Et j'entends sa petite respiration, et encore, je ne peux retenir mes larmes.

Des larmes de joie.

 louis dort1

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22 juillet 2011

Because the night...

belongs to lovers...

 and to me

Tant de mois sans oser venir ici et écrire. Ecrire quelque chose de vraiment personnel, quelque chose qui ait du sens, quelque chose qui vienne de mon coeur.

J'éprouve cette même difficulté à écrire dans mon cahier. L'autre jour j'ai griffonné  "pourquoi garder mon blog, puisqu'il est à mon image, noir et vide?". J'ai relu certains de mes billets et je ne ressens pas vraiment d'amélioration.

J'ai ressenti le besoin de m'éloigner, de me recentrer un peu. J'avais besoin aussi de parcourir mon chemin toute seule, dans ma tête.

J'ai quelque peu avancé. J'ai pris quelques décisions. Difficiles.

La tristesse m'accompagne toujours. La mélancolie, j'ai fini par comprendre et accepter qu'elle fait partie de moi. Je ne me bats plus contre elle. Elle est même devenue une douce compagne.

Comme la maison est calme ce soir, pas de bruit. Personne dans le salon... Je peux écouter ma musique en paix. Je peux lire et relire toutes celles que j'apprécie et dont les mots collent souvent si parfaitement à mes états d'âme.

La nuit m'appartient

moi

24 juin 2011

The Road to Nowhere

parce que des images valent parfois mille mots,

parce que les mots des autres sont parfois les votres,

parce que le silence est souvent un refuge...

mais le partage est la voie de la guérison.


Talking Heads - Road To Nowhere par EMI_Music

17 mars 2011

Le courage des mères...

 J'ai repoussé aussi longtemps que j'ai pu les larmes. J'avais espéré que les enfants n'en entendraient pas parler, mais hélàs... Alors j'ai essayé de les rassurer en leur disant (en essayant de leur faire croire), que tout irait bien, que tout était fait pour éviter le pire.

Puis je l'ai vue, elle, dans cet écran de télévision...

J'ai repensé à mes terreurs enfantines, à ma peur du tonerre même aujourd'hui devenue adulte.

Je pense sans arrêt au Pacifique, un si beau nom et de telles horreurs...

Je pense à ma terre, mon Chili, mes racines. Je pense à ma famille là bas, et bien sûr je pense à eux...

Je pense à ma mère, seule avec quatre enfants, si jeune, si jeunes...

Je me souviens de ses mots "Ne t'inquiète pas, vida mia, on vient te chercher, ne bouge pas". Malgré ma peur, je la croyais, elle ne me quittait pas des yeux. Quelqu'un m'a pris la main, je ne me souviens plus de qui, je ne pouvais détacher mon regard d'Elle, ma maman. Elle ne m'a pas menti, tout est allé très bien. Quelqu'un m'a pris la main et emmenée loin, loin de cette faille dans la terre, loin de cette déchirure qui s'était faite juste devant mes pieds, alors que nous courions nous mettre à l'abri, pour nous protéger du tremblement de terre. Je n'avais pas eu le temps de rejoindre ma mère. Mais je ne me souviens pas de l'avoir vue pleurer, je me souviens seulement de ses paroles, et de m'être sentie rassurée.

Je me souviens de son courage, en toutes occasions. Je me souviens des conversations à boix basse, la nuit venue. Je me souviens surtout de ses sourires. Jamais nous ne nous sommes sentis en danger.

Je l'ai vue elle, à la télévision. Cette maman japonaise, qui emmène ses enfants à l'école, qui dit qu'elle fait tout pour que ses enfants n'aient pas peur, qui ravale ses larmes tout en disant sa propre peur et ses incertitudes...

Je vois son courage, et celui de tous les parents japonais qui coûte que coûte tentent de protéger leurs enfants.

Aujourd'hui je leur souhaite la vie, et je souhaite à leurs enfants de ne garder en mémoire que leurs sourires et leur amour.

 

16 mars 2011

Lapsus très révélateur

Hier midi, M et moi en train de discuter :

M : Il faut que tu sortes , que tu t'aères...

C : Ne t'en fais pas pour moi, je sors quand même...

M : Mais non tu ne sors pas, tu ne t'en rends pas compte peut être mais tu es dans une nouvelle phase déprimante !

C : sic.................

 

15 mars 2011

Cercles...

 Elle m'avait dit qu'il y avait des cycles et  des cercles, vicieux, vertueux...

Je pensais que ça allait mieux. Et en fait oui, ça va mieux. Il faut juste que j'accepte de laisser une place à la mélancolie. Ca m'est difficile pourtant. Je lutte contre elle alors que ma tête sait que le mieux, c'est de la laisser pénétrer, elle  s'en va plus vite. Je m'empêtre dans ces sentiments contradictoires. Je ne sais comment relever la tête.

J'ai de la joie, tous les jours, ou presque. Mais elle est toujours là cette mélancolie. Elle m'accompagne tout le temps. Je ne sais plus quoi répondre quand on me demande si ça va. Je souris, invariablement. Je ravale ces larmes qui veulent passer la barrière de mes yeux. Je les ravale et je les enterre, comme si elles allaient me faire mal. Je sais qu'elles sont là pour me soulager alors pourquoi je résiste?

L'autre nuit, encore une insomnie. Et elles sont venues, les idées noires de nouveau. Puis celle que je redoute plus que tout au monde en ce moment, l'angoisse. De nouveau cette sensation d'étouffement, de nouveau cette panique paralysante. J'aurais voulu hurler mais aucun son ne sortait de ma bouche. J'ai erré des heures comme un fantôme pour les faire partir.

Pourquoi tout ce désordre? Est ce que tout ça va faire toujours partie de moi désormais? Suis-je en train de perdre la tête? Autour de moi tellement d'attentes. Et moi, incapable de bouger, de réagir, de penser même.

J'ai peur de n'être plus la même, encore une fois. J'ai peur d'avoir perdu le peu de confiance que j'avais réussi à gagner ces derniers temps. J'avais eu le sentiment de grandir, et me revoilà devenue une petite fille effrayée. Je dois à nouveau faire face à mes peurs, je dois à nouveau "gérer" mes douleurs. Je dois par dessus tout continuer d'avancer. Pour moi, pour eux, pour moi. Je le sais.

Elle m'avait dit qu'il y avait des cycles. J'en ai traversé un, je dois me préparer à en vivre un autre.  Elle m'avait dit qu'il y avait des cercles, certains vicieux mais d'autres vertueux. Comment en rompre certains et surtout, comment en initier d'autres, des bons, des doux, des qui font du bien à l'âme? Je dois accepter que le chemin va être encore long, plus long que prévu. Je dois accepter que la guérison prend du temps, plus de temps que prévu.

Je dois vivre avec ça en moi, cette joie et cette peine, ces sourires et cette mélancolie qui ne me quitte pas. Ces envies de vivre et d'avancer et cette sensation d'inertie tellement forte.

Je dois finalement accepter d'avancer à pas de fourmi car même minuscules, ces pas m'ont fait faire déjà un très long voyage.

 

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