Because the night...
belongs to lovers...
and to me
Tant de mois sans oser venir ici et écrire. Ecrire quelque chose de vraiment personnel, quelque chose qui ait du sens, quelque chose qui vienne de mon coeur.
J'éprouve cette même difficulté à écrire dans mon cahier. L'autre jour j'ai griffonné "pourquoi garder mon blog, puisqu'il est à mon image, noir et vide?". J'ai relu certains de mes billets et je ne ressens pas vraiment d'amélioration.
J'ai ressenti le besoin de m'éloigner, de me recentrer un peu. J'avais besoin aussi de parcourir mon chemin toute seule, dans ma tête.
J'ai quelque peu avancé. J'ai pris quelques décisions. Difficiles.
La tristesse m'accompagne toujours. La mélancolie, j'ai fini par comprendre et accepter qu'elle fait partie de moi. Je ne me bats plus contre elle. Elle est même devenue une douce compagne.
Comme la maison est calme ce soir, pas de bruit. Personne dans le salon... Je peux écouter ma musique en paix. Je peux lire et relire toutes celles que j'apprécie et dont les mots collent souvent si parfaitement à mes états d'âme.
La nuit m'appartient